Choisir, c’est renoncer. La BMW R 1200 RS ne se réclame donc d’aucune catégorie clairement identifiée pour ne s’interdire aucune ambition. Quitte à viser plusieurs objectifs à la fois…et encourir le risque de n’en atteindre finalement aucun.
Au premier abord, sa plastique laisse justement craindre un cruel manque de parti pris. Pas aussi exotique qu’un musculeux roadster, ni aussi sulfureuse qu’une véritable sportive, la Bavaroise fait néanmoins oublier ce manque de relief dès la mise en route.
Pour peu que l’échappement Akrapovic ait été coché en option (977 €), le bicylindre à plat à refroidissement liquide, repris à la R 1200 R dont cette RS dérive, s’éveille en jappant joyeusement comme un jeune chien.
Puis l’extrême douceur des commandes, de l’embrayage comme de la boîte à 6 rapports, convainc définitivement qu’il eut été dommage de s’en tenir uniquement aux apparences. Sans devoir consentir le moindre effort en dépit d’une position de conduite légèrement avancée, l’équilibre est atteint aux tout premiers tours de roues et inspire une confiance immédiate.
Le “flat” reprend en souplesse dès le ralenti, sans hoqueter, ni cogner, pour rapidement faire décoller l’aiguille du compteur vers des vitesses répréhensibles en milieu urbain. Il est temps de fuir la région parisienne.
L’entame de notre périple sur les routes rectilignes de l’Aube donne d’ailleurs l’occasion lâcher la bride aux 125 ch du boxer. Malgré son architecture et sa cylindrée généreuse, ce 1 170 cm3 dévoile autant d’entrain vers la zone rouge que de souplesse au bas du compte-tours.
Le rythme augmente et au gré de l’allure, la tête de fourche et sa bulle...See more pictures on Auto moto : magazine auto et moto
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