Essai BMW R18 2020 – Dès la première rotation du vilebrequin, le ton est donné, le message est passé : faites gaffe les gars, c’est pas du mou de veau !
En lançant les deux énormes gamelles qui lui servent de pistons, la nouvelle R18 se jette côté gauche, raisonnablement mais avec une force inébranlable. On appelle ça le couple de renversement, un phénomène propre à quelques architectures dotées d’un moteur longitudinal.
Cet effet, bien connu des amateurs de vieilles bavaroises, contribue au caractère mécanique d’une moto. Et ce n’est pas un hasard si les ingénieurs allemands, en donnant naissance à la plus grosse cylindrée jamais supportée par une moto BMW, n’ont pas cherché à annihiler ce fameux couple.
Même chose pour les vibrations au ralenti. Même chose, également, pour le moteur qui cogne à bas régime. Car tout cela donne de la vie à ce flat-twin, et joue un vrai rôle dans la pièce de théâtre donnée par la R18.
Cette nouveauté, héritière d’une R 1200 C plus connue pour son apparition dans James Bond, avec Pierce Brosnan au guidon, que pour son apparence ou son succès commercial, entend marquer ceux qui la chevaucheront.
Et dès le premier coup d’œil, ça marche : l’énorme guidon chromé à l’américaine, la solide fourche...See more pictures on Auto moto : magazine auto et moto
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