On m’avait averti « tu verras la CB500 c’est un vélo ». Sortant d’une BMW NineT Pure A2 (1 170 cm3 et 219 kg à vide), je comprends d’autant plus la comparaison dès les premiers tours de roue. En effet, cette CB500F fait partie du trio habituel des moto-écoles, aux côtés des Yamaha MT-07 ou Suzuki SV 650 et l’on comprend pourquoi. Ce poids-plume met facilement et rapidement en confiance. Du haut de mon mètre 69 (personne n’est parfait) j’ai les pieds qui touchent aisément le sol. La position de conduite est agréable – les plus grands trouveront peut-être le guidon un peu bas – et la selle, elle, est plutôt étroite et basse (78,5 cm). Cela permet au plus gringalet des pilotes une grande aisance lors des manœuvres. Au guidon de cette Honda, j’ai l’impression d’être sur une « grosse » 125 à vriai dire. Super agile et plutôt nerveuse, la Japonaise permet aux petits nouveaux d’être réactifs en milieu urbain. C’est d’autant plus appréciable lorsque le trafic est dense, et qu’il faut se faufiler entre les voitures. Mais il ne faut pas croire qu’en dehors de la ville, la CB500F est à la « ramasse ». Dotée du bloc 471 cm3 développant 47,5 ch à 8 600 tr/min et 43 Nm de couple à 6 500 tr/min, la CB500F offre des performances honorables (plus de 170 km/h) et surtout, suffisantes pour le quotidien d’un permis A2. Son appétit de moineau prend également soin de budget essence. J’ai en effet noté, lors de ma semaine d’essai, une consommation qui ferait rêver n’importe quel fan de Toyota Prius, avec 3,7 l/100 km de moyenne. Avec son réservoir de 17,1 litres,...See more pictures on Auto moto : magazine auto et moto
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