Sortant de la petite Honda CB500F, je peux dire qu’à première vue, la CB650R est très valorisante pour l’apprenti que je suis. Habituellement peu fan des looks « néo-rétro », la Japonaise a le mérite d’avoir une identité forte. Une robe élégante, des muscles saillants, une belle fourche inversée signée Showa, et un imposant phare rond à led… le roadster est l’un des plus beau de la catégorie. A son guidon, l’ensemble respire le sérieux, la finition est impeccable, les éléments gratifiants. A la fois sobre et moderne, la CB650R n’en fait pas trop, mais suffisant pour distiller cette impression de haut de gamme. Des goûts et des couleurs on ne discute point, mais j’apprécie fortement le fait de rouler ce roadster qui ne semble pas tout droit sorti d’un manga – avec une ligne sur-dessinée et des éléments en plastique de mauvaise facture, merci Honda ! Confortablement installé sur la selle haute de 81 cm, mon mètre soixante-neuf me permet tout de même d’avoir les deux pieds au sol – pas complètement à plat – mais suffisamment pour faciliter les manœuvres à basse vitesse. Installé vers l’avant, la position trahit une envie de sportivité du roadster. Malgré cela, mes mains tombent bien sur le guidon et les repose-pieds sont très bien positionnés pour mon gabarit. Un bon point !
Voix rauque et comportement sain
« Habitué » aux bicylindres, le démarrage de ce 4-cylindres Honda fut une découverte. Cette sonorité tout d’abord… Les ingénieurs d’Honda ont en effet légèrement incliné vers le pilote le pot d’échappement. Vous profitez ainsi d’un joli son rauque au démarrage, puis des envolées lyriques caractéristiques de ce bloc lors des accélérations. Réaction peut être puérile de...See more pictures on Auto moto : magazine auto et moto