Essai Kymco CV3 – Arrivé en 2006, le Piaggio MP3 avait ouvert la voie à une nouvelle approche du scooter, accessible aux permis B même dans les cylindrées les plus importantes.
Depuis, d’autres constructeurs se sont engouffrés dans la brèche, comme Yamaha, Quadro et Peugeot. Kymco, le géant taïwanais, se devait d’intégrer le segment. Riche de son AK550, sérieux représentant sur le marché des maxi-scooters, le constructeur disposait d’une bonne base.
Mais les ingénieurs ont préféré développer en grande partie leur trois-roues, de manière indépendante, en ne conservant que la motorisation et une partie de la transmission, afin d’obtenir un véhicule plus cohérent. Grand bien leur en a pris : le CV3 est bien né.
Partie cycle : un projet complexe
On ne crée pas un engin à trois roues comme on donne naissance à un deux-roues. Les contraintes sont multiples, notamment en ce qui concerne le train avant, la répartition des masses ou l’ergonomie.
Le CV3, pour Concept Vehicle, est le fruit de nombreuses années de développement qui ont donné lieu à une architecture inédite, composée d’un train avant inclinable...See more pictures on Auto moto : magazine auto et moto