Depuis 1992, la Fireblade incarne le savoir-faire de Honda et vise à offrir le meilleur compromis entre la route et la piste. Une polyvalence d’utilisation doublée d’une grande fiabilité qui a contribué au succès de la plus rapide des Honda. Mais en 2020, les hyper-sportives n’ont plus vraiment la côte et s’adressent aux derniers « limeurs de sliders » fortunés. Yuzuru Ishikawa, l’ingénieur en chef de la nouvelle CBR Fireblade, qui est aussi le concepteur de la RC213V- S de compétition, a donc eu pour mission de développer un modèle « axé clairement sur les performances sur circuit ».
Un rupteur à 15 000 tr/mn !
Pour cela, Mr Ishikawa et son équipe ont conçu un tout nouveau quatre cylindres 1000 cm3 dont les pistons en aluminium et les bielles en titane à la course réduite délivrant sa puissance maxi à 14 500 tr/mn soit 1500 tr/mn de plus qu’auparavant. Le châssis, exploite un nouveau cadre en aluminium avec des suspensions Showa réglables tandis que le modèle SP se distingue par ses suspensions Öhlins à réglages électroniques (similaire à celles de la R1M) et ses étriers de freins signés Brembo. Pour compenser la finesse de sa ligne, la belle CBR intègre des spoilers de carénage visant à optimiser la stabilité à haute vitesse sans nuire à l’aérodynamique. Comme toujours chez Honda, la qualité de fabrication est très soignée et l’instrumentation couleur à écran TFT de 5 pouces offre une lisibilité parfaite. Mais l’ergonomie des commandes laisse songeur avec des clignotants inaccessibles et une gâchette de plein phare mal toujours aussi mal placé.
Une sportive d’ingénieur
La multiplicité des réglages donne aussi le tournis. Il est en effet possible d’intervenir sur la puissance (5 niveaux), le frein moteur (3 niveaux), l’antipatinage (9 niveaux + déconnexion), l’anti-braquage (3 niveaux), l’ABS...See more pictures on Auto moto : magazine auto et moto
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