Ural Sportsman, essai – Si l’on en croit ce que l’on entend dans les rassemblements de side-car, ces engins roulent droit lorsqu’ils sont bien réglés. Malgré un déséquilibre naturel, à cause d’un panier et d’une roue en plus côté droit, on devrait pouvoir ne tenir le guidon que du bout des doigts. Faux !
“Mon” modèle exigeait engagement, poigne et attention pour rester sur la route. Mais, bonne nouvelle, cela ne m’a pas empêché d’en tomber amoureux…
Lui, c’est un Ural, mythique modèle russe, modernisé juste ce qu’il faut pour ne pas se faire recaler à l’homologation. Un retard technologique évident, qui n’empêche pas cet attelage de profiter d’une injection et… de freins à disque !
Une conduite très sportive !
On trouve même une fourche à balancier, une marche arrière, une deuxième roue motrice “crabotable” (celle du panier) et sans différentiel, ainsi qu’un kick, dans l’éventualité où le démarreur électrique ne fonctionnerait plus.
Mais, s’il est facile de railler la fiche technique de ce modèle produit à Irbit, à deux pas de la Siberie, sa conduite se révèle très… sportive. Même s’il n’est pas nécessaire de poser les pieds par terre au feu rouge !